COMTESSE MAISON
Musée de Gajac Villeneuve-sur-Lot
28 Avril – 29 Juin 2022
Il m’est souvent arrivé face à un tableau d’imaginer de lui insuffler de la vie et du mouvement,
de me l’approprier dans une interprétation, une métamorphose qui abolit le temps et questionne mon rapport à l’histoire de l’art.
Mon rôle de plasticien est de donner à voir et à s’émouvoir. Il ne s’agit pas d’animer des tableaux de façon gratuite, spectaculaire, par le biais des nouvelles technologies mais d’établir un dialogue avec leurs auteurs pour les amener dans mon univers. Un jeu, un défi s’instaurent qui témoignent de l’inspiration que ces oeuvres me procurent.
Mon rôle de plasticien est de donner à voir et à s’émouvoir. Il ne s’agit pas d’animer des tableaux de façon gratuite, spectaculaire, par le biais des nouvelles technologies mais d’établir un dialogue avec leurs auteurs pour les amener dans mon univers. Un jeu, un défi s’instaurent qui témoignent de l’inspiration que ces oeuvres me procurent.
Dans cette période sombre (Confinement lié au Corona Virus) où la culture est mise entre parenthèses, les musées fermés, il m’apparaît nécessaire d’aller à la rencontre des publics, de tisser un nouveau lien y compris avec ceux qui ne franchissent jamais le seuil de l’institution. Par le biais d’une projection visible sur le parvis du musée,j’ai choisi d’extérioriser quelques oeuvres emblématiques, de les « sortir » de leur longue attente dans les salles désertées.
Mais mon travail ne doit pas se limiter à cela, il a pour dessein d’interroger notre époque et son nouveau rapport à l’art. L’image, notamment par sa profusion sur les réseaux sociaux, n’est-elle pas en train de perdre de sa lisibilité, de sa signification, de s’autodétruire ?
Mais mon travail ne doit pas se limiter à cela, il a pour dessein d’interroger notre époque et son nouveau rapport à l’art. L’image, notamment par sa profusion sur les réseaux sociaux, n’est-elle pas en train de perdre de sa lisibilité, de sa signification, de s’autodétruire ?
